Cadre de vie

Notre commune doit rester « semi-rurale » et préserver son cadre de vie

  • Grâce au schéma de développement communal, nous avons pu définir l‘avenir : contenir l’explosion démographique; à preuve, notre population n’a augmenté que de 1% au cours des 4 dernières années pour s’établir à 11.725 habitants.  De plus, depuis douze ans, nous avons réussi à contenir la pression immobilière
  • Plus de 60% de notre territoire sont destinés à l’agriculture. Une trentaine d’exploitations sont encore en activité, ayant un grand impact sur notre cadre de vie ; nous voyons les agriculteurs comme des partenaires
  • Nous avons pu préserver ce « poumon vert » que nous représentons dans la province, en contenant l’habitat, en maintenant en état les chemins et sentiers communaux, en développant un réseau de pistes accessibles aux cyclises et VTT, en luttant sans relâche contre les incivilités et en sensibilisant la population aux enjeux environnementaux
  • Surtout, nous avons pu débloquer ce dossier polémique et complexe que représente l’exploitation des carrières de sable et le trafic de camions qui lui est associé.  Enfin, le plus gros du trafic poids lourds est déjà dévié vers l’E411 et Walhain

… et nous en ferons notre priorité

  • En travaillant à l’intermodalité, la combinaison des différents moyens de transport, dans le respect de tous les usagers, et en poussant à l’ouverture de navettes vers les villages les plus éloignés
  • En développant et en organisant un dialogue entre agriculteurs et riverains afin de pouvoir cultiver un meilleur vivre ensemble et apprendre l’un de l’autre
  • En sensibilisant plus encore la population à la réduction du volume des déchets et à l’impact des déchets sauvages : il y a là un challenge du XXIème siècle que ARC entend bien remporter en tendant vers le Zéro déchet
  • En créant des initiatives de ramassage de déchets abandonnés dans chaque village avec l’aide de leurs habitants mais aussi en se dotant d’un agent sanctionnateur afin de punir les nombreuses incivilités
  • Et surtout, en finalisant le déménagement des activités de l’exploitant des sablières vers l’extérieur du village : la fermeture des bureaux et du truck-wash au centre de Gistoux, la construction d’une voirie propre vers la sortie n°10 de l’E411, l’écartement de la zone d’extraction de la zone Natura 2000, de même que la mise en place d’un comité de concertation ‘exploitant-commune-riverains’ – sont les conditions sur lesquelles nous ne transigerons pas avant d’octroyer un permis d’extension des sablières.

 

Réponse à votre question sur Facebook relative à la réduction des nuisances du concasseur

Que propose ARC pour diminuer les nuisances de Viabuild et son fameux concasseur qui fait un bruit insupportable à partir de 6h du matin?

Avant tout, nous comprenons votre questionnement quant à la situation et aux actions effectivement entreprises pour limiter ces nuisances répétées et insoutenables … et aussi, certainement, l’irritation des riverains concernés.

Début 2017, à l’initiative de ARC, des rencontres avec des représentants de riverains et les 4 opérateurs se sont tenues et ont conduit à une série d’améliorations en termes de nuisances sonores et d’émissions de poussières (arrosage des matières lors de concassage, bacs d’eau de rinçage imposés aux sorties de camions, construction de merlons, déviation du trafic des camions par le Delhaize entre 6h00 et 8h00, remplacement des bips de recul par des systèmes lynx, pose de couches caoutchouteuses sous les taques).  Une autre avancée a été l’accord (non contraignant) des 2 acteurs impliqués (Viabuild et Valorem) dans les activités de concassage d’informer les riverains avant leurs campagnes de concassage.  Lorsque nous les recevons, nous rebondissons généralement sur ces courriels pour demander à Viabuild et Valorem de postposer le démarrage de leurs activités à une heure acceptable, respectueuse des riverains.

Pour le futur :

Tout d’abord, dans le cadre de la demande de modification de Plan de Secteur introduite par le carrier concernant une extension de l’exploitation de sable, ARC a sauté sur l’occasion pour imposer une série de prérequis, sans quoi le permis ne sera pas octroyé par la commune.  Dans ces prérequis figure notamment la création d’un comité de suivi dans lequel seront intégrés les riverains proches, comité chargé de veiller au respect des conditions d’exploitation.

Tout le charroi lié à l’exploitation du sable, mais aussi des activités connexes devra quitter la Chaussée de Huy et emprunter une voirie en site propre convergeant directement vers l’E411.

De même, sera imposé, dans le cadre de la délivrance du permis, en condition d’octroi, le respect des horaires d’exploitation, en concertation avec le comité de suivi et les riverains proches du site.

En parallèle, ARC si confirmé pour un nouveau mandat, organisera fin 2018-début 2019 une autre rencontre avec les représentants de riverains et les exploitants afin de faire le point et envisager sereinement d’autres pistes d’amélioration ensemble avec les différents exploitants.  Nous rappellerons les intentions du Collège d’entretenir les meilleures conditions de bon voisinage avec les riverains (nous ne pouvons malheureusement pas les leur imposer dans les permis actuels), convaincus que les petits gestes déjà consentis se sont déjà concrétisés par des améliorations qui ne peuvent que se répéter.  Nous insisterons sur notre souhait de ne pas avoir d’activités de concassage avant 8h00 le matin.

Enfin, ARC sera attentif à chaque échéance ou renouvellement de permis d’exploiter et imposera des conditions plus drastiques quant aux conditions d’exploitation des 4 exploitants (imposition d’horaires, gestion des nuisances, obligation d’informer la commune lors de campagnes de concassage, sanctions administratives, etc).

Voilà, malheureusement pas de solution miracle à court terme.  Personne ne pourrait vous le promettre ! – mais déjà une série d’avancées à notre crédit.  Cependant, nous sommes bien conscients du problème et avons établi des relations plus constructives avec les exploitants ces deux dernières années grâce auxquelles nous sommes confiants que la qualité de vie des riverains du site sera sérieusement améliorée dans un terme de 2, voire 3 années.

Si vous désirez avoir plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter directement Luc Decorte (bourgmestre ARC) ou Patrick Lambert (Echevin de l’Environnement ARC).

Si vous deviez constater des activités de concassage dès 6h00 du matin, faites leur savoir via e-mail et ils contacteront les exploitants pour insister sur le respect des engagements pris.

Réponses de ARC au questionnaire de Natagora BW dans le cadre des élections communales

Téléchargez et lisez les réponses de ARC au questionnaire de Natagora (220 kb .pdf)

Le document traite des questions générales, de l’aménagement du territoire, de la préservation de la biodiversité et de l’urbanisme.

Téléchargez les réponses de ARC au questionnaire Natagora 2018 (.pdf 220 kb)

Réponses à des questions qui nous ont été envoyées par email relatives à l’exploitation des sablières et au charroi des camions.

Pour avoir participé aux rencontres organisées par le Collège communal avec les exploitants et certains riverains, vous avez été témoin privilégié des avancées récemment consenties par les exploitants en termes de réduction de nuisances – même si nous sommes tous d’accord qu’il reste encore beaucoup à faire.

Ensuite, depuis nos rencontres en 2017, vous avez pu constater que le dossier d’extension des sablières qui traînait depuis des dizaines d’années s’est soudain débloqué, avec une position de la Région wallonne qui permettrait de pouvoir enfin avancer.  Bien sûr nous sommes toujours, aujourd’hui, au stade de l’étude d’incidence, étape préalable à l’enquête publique; bien sûr nous ne pouvons présager des résultats des ce ces 2 étapes qui pourraient en effet mener à un refus supplémentaire et, une fois de plus, mener à un statuquo dont les riverains, tout comme le demandeur, seraient les premières victimes.

Pour ce qui concerne ARC, nous voulons croire que ces 2 étapes seront franchies sans recours et délais supplémentaires.  L’étude d’incidence, comme son nom l’indique bien, ne peut étudier que des incidences sur un projet précis (par exemple la construction d’une route en site propre).  Cette étude n’est pas terminée et fera bien sûr l’objet d’une réunion d’information à la population.  A ce jour nous ne connaissons pas les résultats de l’étude d’incidence, toujours en cours, le bureau d’étude procèdant à l’incidence sur les nuisances sonores.
Il n’est pas question de balayer d’un revers de la main cette étude, mais de se baser sur ce que l’Arrêté du Gouvernement Wallon précise.

Par contre, ce qui n’est pas précisé dans l’Arrêté, et que ARC veillera à imposer dans les CONDITIONS D’OCTROI DU PERMIS, c’est que TOUTES les activités annexes liées à l’exploitation de sable et présentes sur le site passent obligatoirement par cette route.
Des négociations avec toutes les sociétés concernées sont déjà en route, en vue de conclure des conventions d’utilisation et d’entretien.

Nous savons cependant que des contacts avancés existent bien entre le demandeur et la RW afin d’anticiper et de progresser sur les demandes de permis et d’aménagements qui permettront au demandeur de respecter strictement les conditions d’octroi émises par la commune.


Le déplacement de la zone d’extraction signifiera le le déplacement et l’éloignement des nuisances occasionnées par la société HOSLET puisque cette zone s’éloignera de Chaumont, se dirigeant vers Walhain. 

L’obligation de construire une route en site propre pour diriger le charroi de la carrière directement vers la E411, comme le déménagement de toutes les installations du centre de Gistoux vers le site, sont deux des conditions préalables imposées par le Collège au démarrage de l’exploitation de l’extension des sablières. Elles ont été fondues dans l’Arrêté du Gouvernement Wallon du 6 octobre 2016, passé au Moniteur Belge le 31 mars 2017.

Ces conditions préalables à l’exploitation, non pas demandées par la société Hoslet, mais par le Collège communal, sont donc incontournables, raison pour laquelle les deux listes concurrentes à ARC les tiennent pour acquises.

Pour ce qui concerne les 3 autres acteurs i.e. Melin, Viabuild et Valorem, des discussions sont actuellement en cours entre eux et la société Hoslet de manière à ce que tout leur charroi utilise cette voirie en site propre en direction de la sortie n°10 de la E411.  

Si ces discussions mènent à un accord, cela évacuerait déjà les nuisances occasionnées par le trafic de camions sur la Chaussée de Huy puisque nous exigerions la condamnation des accès au site par la Chaussée de Huy.  Resteraient alors les autres nuisances liées principalement aux activités de criblage, concassage et centrale de béton.  Nous convenons qu’elles ne sont pas des moindres puisque celles-ci engendrent aujourd’hui bruits et poussières pour beaucoup d’habitants de Chaumont, souvent à des heures inappropriées – mais malheureusement autorisées lors de l’octroi des permis il y a de nombreuses années.

Malgré que les contacts que nous avons établis avec ces 3 sociétés aient déjà permis de réduire une partie des nuisances, il reste encore du travail – et nous y travaillons.  Certains de ces acteurs devront bientôt soumettre de nouvelles demandes de permis, pour d’autres, ce sera à un horizon plus lointain.

Ce que ARC peut dès à présent garantir, c’est que lors de toute nouvelle demande de permis ou extension de permis, les conditions d’exploitation et de gestion des activités et de leurs nuisances (imposition d’horaires plus respectueux du voisinage, de dispositifs anti bruit et anti poussières, etc) seront revues et rendues plus contraignantes pour ces exploitants.  

En parallèle, ARC a voulu aller encore plus loin : suite à l’instauration de la taxe camion sur les autoroutes (taxe OBU), il y avait un gros risque que le carrier, pour éviter cette taxe, n’emprunte malgré tout la Chaussée de Huy, et non la route en site propre. Aussi, dès 2017, une délégation du Collège Communal a rencontré le Ministre des Transports pour lui faire part de son inquiétude et de voir tous ses efforts pour exclure le charroi lourd de la Chaussée, réduits à néant.  Le Collège a été parfaitement entendu puisque, depuis janvier 2018, deux tronçons de voiries régionales SUR TOUTE LA WALLONIE !, sont soumis également à la taxe OBU : la Chée de Huy, entre la N25 et le carrefour de Thorembais-St-Trond et la Chée de Tirlemont, entre le carrefour de Thorembais-St-Trond et l’E411.

Sur le plan écologique, rappelons que ARC a demandé que figure dans l’Arrêté, comme autres conditions préalables, la constitution d’un comité de pilotage durant toute la durée de l’exploitation, la mise en conformité de tous les permis délivrés aujourd’hui, la préservation de la zone NATURA 2000 toute proche et une étude d’incidences préalables de la SWDE sur la préservation de la nappe phréatique, assortie des mesures de prevention envisagées.

Concernant vos considérations quant à l’ampleur de l’extension future, vous savez très bien que pour notre malheur (ou bonheur), notre sous-sol offre un sable de qualité qui se trouve surtout dans notre région.  Les enjeux économiques existent bien au-delà de notre périmètre communal et rendent de facto l’exploitation de ce sable nécessaire au niveau supra communal.  Nous n’évoquerons pas les quelques 150 emplois dérivés de cette activité économique, des personnes qui, pour la plupart, habitent notre commune. 

Malgré que cette problématique dure depuis trop longtemps pour de bonnes ou de mauvaises raisons, vous avez pu constater qu’au cours de cette législature écoulée, les lignes ont enfin bougé, et qu’à l’initiative de ARC, des contacts ont été pris avec les carriers et les riverains, qu’une écoute et un dialogue ont pu en découler tout comme certaines actions, qu’une dynamique s’est mise enfin en oeuvre qui ne demande qu’à perdurer pour enfin voir s’éloigner toutes ces nuisances qui ont trop longtemps pénalisé – et pénalisent encore les habitants de Chaumont.   

Nous voulons en effet croire qu’à l’horizon 2020, de nettes avancées auront permis de soulager sérieusement la population de Chaumont.

Et, comme en 2017, nous compterons sur votre présence lors des prochaines réunions qui ne tarderont pas à être organisées par ARC – si l’occasion lui en est donnée.